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Transcript of VACCINS : LA COURSE… SANS LES FRANÇAIS ? 17-11-20

VACCINS : LA COURSE… SANS LES FRANÇAIS ? 17-11-20Les invité.e.s :DOMINIQUE SEUXDirecteur délégué de la rédaction des « Échos »BENJAMIN DAVIDOInfectiologue - Directeur de la médecine de crise du Covid-19 à l'hôpital Raymond-Poincaré de GarchesANTOINE FLAHAULT – En duplex de GenèveÉpidémiologisteDirecteur de l'Institut de santé globale de l'Université de GenèveALAIN FISCHER – En duplexPédiatre immunologiste à l’hôpital Necker-Enfants maladesMembre du comité Vaccin Covid-19Et de trois. Après le géant pharmaceutique américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech, puis l’institut de recherche russe Gamaleya la semaine dernière, c’est au tour de la biotech américaine Moderna de publier, lundi 16 novembre, des résultats intermédiaires sur l’efficacité de son candidat-vaccin, qui s’administre en deux injections. Avec des chiffres une fois encore impressionnants : Moderne annonce une efficacité à 94,5 % pour réduire le risque de contracter la Covid-19.Ce résultat a été obtenu au cours des essais de phase 3, la dernière étape de tests cliniques avant la mise sur le marché. Cette étude, qui vise à mesurer l’efficacité et la sécurité du vaccin, a été réalisée sur plus de 30 000 participants aux Etats-Unis, dont 42 % sont "à risque" (personnes âgées de plus de 65 ans ou présentant un facteur de risque). La moitié d’entre eux a reçu deux doses de vaccin (la deuxième administrée vingt-huit jours après la première), l’autre des doses de placebo. Comme Pfizer avant elle, Moderna n’a pas pour l’instant publié ses résultats dans un article scientifique, mais dans un communiqué de presse. Les deux laboratoires ont également tous deux choisis une technologie nouvelle, jamais mise en production encore, basée sur l'ARN messager. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Et où en sont les vaccins français ?A l’heure actuelle, il n'y a aucun Français parmi les 11 vaccins en phase 3, qui est celle des essais cliniques à grande échelle (plus de 10.000 personnes). Les vaccins de Sanofi, GSK et Merck-Pasteur sont eux aussi déjà testés sur l'homme, mais à plus petite échelle. Pour autant, le laboratoire Sanofi vient d’annoncer que le candidat-vaccin sur lequel il travaille pourrait être distribué "dès le mois de juin 2021". Les résultats des essais de phase 2 "sur plusieurs centaines de malades" devraient être rendus publics début décembre et ils ne sont pas "négatifs" pour le moment, a expliqué le président du groupe Olivier Bogillot. Si ces résultats s'avèrent positifs, Sanofi va lancer les essais de phase 3 "sur plusieurs dizaines de milliers de patients" et prendre le "risque" de "lancer simultanément la production". Les résultats de la phase 3 devraient ensuite être publiés au mois de mai, a-t-il précisé.Pourquoi assiste-t-on à ce décalage dans le temps ? Il faut chercher les raisons dans le contenu du vaccin. Dans le candidat-vaccin de Moderna et Pfizer, on trouve de l'ARN messager, avec un code génétique qui dit à nos cellules ce qu'il faut fabriquer et incite ainsi l'organisme à produire des défenses immunitaires contre le nouveau coronavirus quand il le rencontre. Cette technique innovante, dont les bases ont été posées il y a une vingtaine d'années seulement, est plus rapide à produire que de concevoir un vaccin à partir d'une protéine, comme le fait Sanofi, ou à partir d'un virus de la rougeole modifié, comme le fait l'Institut Pasteur. Deux autres technologies plus longues mais éprouvées depuis de longues années, avec du recul sur la réponse immunitaire et sur les effets secondaires.Alors comment fonctionnent les différentes techniques utilisées pour mettre au point les vaccins ? Et à quelle date peut-on espérer disposer d’un vaccin ? Si habituellement une dizaine d’années sont nécessaires entre le moment où l’on commence à travailler sur un nouveau vaccin et le moment où celui-ci est disponible, l’urgence sanitaire de la situation a fait que ce délai a été très largement raccourci, sur fond de bataille à distance entre la Chine, les États-Unis et la Russie. Ainsi en Chine, une campagne de vaccination a déjà commencé. Aux États-Unis, les premières vaccinations contre la Covid-19 pourraient avoir lieu, en priorité sans doute sur les plus âgés et à risque, dès le mois de décembre. Quant à l'Europe, des responsables ont indiqué possible de commencer des vaccinations en janvier, sous réserve d'autorisation, et si les résultats à la fin de la phase 3 des essais sont convaincants.Alors en attendant, des levées de fonds internationales ont été lancées par les États et de grosses fondations pour mettre en place le processus industriel de fabrication des vaccins. Parallèlement, les pays s’organisent pour être prêts à l’arrivée du vaccin et certains comme les États-Unis ou l’Allemagne dévoilent leur stratégie nationale de vaccination. De son côté, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé a prévenu lundi qu'un vaccin ne suffira pas à lui tout seul à vaincre la pandémie de Covid-19 et a exhorté les pays à ne pas prématurément mettre fin aux mesures qui permettent de contrôler l'expansion de l’épidémie, comme les tests, la quarantaine, le suivi des cas contacts, etc.Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Transcript of RECONFINEMENT : VERDICT Á 20 HEURES

Reconfinement : verdict à 20 heuresC’est donc ce soir à 20h qu’Emmanuel Macron dira quel sera son choix pour faire face à la seconde vague de la Covid-19. Devant l'aggravation accélérée de la crise sanitaire, l'exécutif travaille depuis quarante-huit heures sur des mesures de grande ampleur. L'hypothèse d'un reconfinement national de quatre semaines, un peu plus souple qu’au printemps, tenait la corde hier soir, à la veille d'un nouveau Conseil de défense qui s’est tenu ce mercredi matin à l'Elysée, le second de la semaine. Mais une chose semble acquise : les mesures restrictives qui seront prises concerneront l'ensemble du territoire français et non plus les seules régions où le virus circule le plus activement, comme cela a été le cas au moment de l'instauration du couvre-feu, puis de son extension la semaine dernière.Aujourd'hui, 46 millions de Français sont concernés par ce couvre-feu, qui va de 21 heures à 6 heures. Mais il ne semble pas suffire. Depuis plusieurs jours, la quasi-totalité des départements sont en situation de "vulnérabilité élevée" selon Santé publique France et les chiffres s’affolent. La France a enregistré 523 morts de la Covid-19 ces dernières 24 heures, le pire bilan mortel journalier depuis le mois d'avril. On compte également une augmentation des hospitalisations alors que le taux d'occupation des services de réanimation dans les hôpitaux publics reste très élevé : 2 918 patients hier soir (+148 en 24h), soit la moitié de la capacité au niveau national. Signe de la saturation déjà effective dans certains hôpitaux, de nouveaux transferts de patients entre régions françaises ont été effectués ce mardi. Dix patients ont été transportés du Gard vers la région toulousaine et la Bretagne et huit patients d'Auvergne-Rhône-Alpes ont été transférés en région Pays de la Loire. Enfin le nombre de cas connaît, lui aussi, une inexorable ascension : 33 417 nouveaux diagnostics de Covid-19 ont été posés ces dernières 24 heures. Dimanche, la France avait battu un nouveau record avec plus de 52 000 cas positifs confirmés en 24 heures.Face à la progression brutale de l'épidémie, l’exécutif semble encore pris de vitesse, poussé au choix le plus lourd, mais cette fois sans consensus politique. Le Premier ministre a reçu hier au ministère de la Santé les représentants des partis d’opposition, des syndicats et du patronat. Et on est loin de l’unité espérée. Car alors que les options – confinement le week-end, confinement national sans les écoles – fuitent dans la presse, l’exécutif est resté flou, à en croire la classe politique à la sortie. Jean Castex "nous a dit lui-même qu’il ne connaissait pas les mesures qu’annoncerait le président de la République". Cela donne un "sentiment d'improvisation, de panique et de manque d'anticipation" a déclaré le président du parti Les Républicains Christian Jacob. "Nous venons de vivre un voyage en absurdie. On nous réunit pour nous demander notre avis sur des mesures qu’on ne connaît pas" a lâché de son côté Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national. "Cette réunion nous laisse sur un goût amer d’inachevé", "toutes les cartes n’ont pas été abattues" a réagi Patrick Kanner, président du groupe PS du Sénat.Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a en revanche clairement exposé la situation. Elle est "grave". "D’ici le 11 novembre nos hôpitaux seront saturés (…) si nous ne changeons pas complètement de politique pour limiter l’épidémie, donc il y a une urgence. A partir de là, la question est posée : faut-il un reconfinement généralisé, sectorisé ou partiel ?" s’est interrogé le numéro 1 du PCF, Fabien Roussel, qui n’a pas la réponse. A regarder les chiffres, "on est à quelques semaines du pic de la première vague", a estimé le secrétaire national d’EELV Julien Bayou pour qui la responsabilité de la situation revient clairement à l’exécutif. "On s’oriente tout droit vers des mesures drastiques rendues nécessaires par un défaut d’anticipation. On paie le fait que gouvernement n’a pas renforcé l’hôpital public, (…) que les masques n’étaient pas gratuits alors qu’ils étaient obligatoires, (…) qu’on n’ait pas incité les salariés au télétravail en septembre" dénonce l’écologiste. "Si le gouvernement prend des décisions difficiles, c’est d’abord le fruit de ses errements".Depuis quinze jours, la brutalité de l’évolution de la situation sanitaire en France surprend, y compris les médecins, mais elle va dans le sens des multiples alertes du Conseil scientifique ces derniers mois. Alors le gouvernement l’a-t-il assez écouté ? Un reconfinement, sans doute, mais à quel point ? Les écoles doivent-elles fermer ? Et quid des commerces ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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LE PROFESSEUR VICTIME D’UNE « FATWA » ?  19-10-2020InvitésCHRISTOPHE BARBIERÉditorialiste politique à « L’Express »ÉLISE VINCENTJournaliste spécialiste des questions Police/Justice au « Monde »VALENTINE ZUBERHistorienne spécialiste de la laïcitéDRISS AÏT YOUSSEFDocteur en droit public spécialiste des questions de sécuritéALAIN BAUER – En duplexProfesseur de criminologiePartout en France, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées en hommage à Samuel Paty, victime du terrorisme islamiste, ce dimanche 18 octobre. « La peur va changer de camp » a martelé Emmanuel Macron le soir même au cours d’un Conseil de défense à l’Elysée. Jean Caste, Jean-Michel Blanquer, Marlène Schiappa et la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo s’étaient joints au cortège parisien. Des représentants de la gauche comme Jean-Luc Mélenchon ou Olivier Faure également. De son côté, le président du groupe Les Républicains Bruno Retailleau réclame « des armes et non des larmes ». Un recours à la « force » voulu aussi par la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen. Frapper fort, c’est ce que le ministre de l’Intérieur a assuré faire ce lundi matin : des opérations de police visent en ce moment des « dizaines d’individus » de la mouvance islamiste a-t-il annoncé sur Europe 1. « 80 requêtes ont été ouvertes contre la haine en ligne, contre tous ceux qui de façon apologique ont expliqué d'une façon ou d'une autre que ce professeur l'a bien cherché. » Gérald Darmanin souhaite aussi la dissolution de certaines associations telles que le CCIF.Que sait-on de la trajectoire du tueur ? Selon l’enquête en cours, il aurait abordé des collégiens en leur proposant plusieurs centaines d’euros en échange d’informations pour identifier le professeur d’histoire-géographie. Si ce jeune russe d’origine tchétchène n’était pas connu des services de renseignement, son compte Twitter avait fait l’objet de plusieurs signalements, notamment à la plateforme Pharos. Parmi les onze interpellés, dont des proches de l’assaillant, figure Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste fiché S depuis de nombreuses années. Ce dernier apparait dans les vidéos du père d’élève qui s’est plaint du professeur. Il l’a aussi accompagné au collège du Bois d’Aulne pour demander le renvoi de Samuel Paty. Qui est ce prédicateur ? Comment empêcher l’embrigadement des jeunes dans le monde sportif et les structures associatives ? Des professeurs de MMA ou de football s’évertuent à promouvoir les valeurs de tolérance et de laïcité auprès de leurs élèves, au sein de leurs clubs.Comment un incident mineur dans une classe peut conduire à un tel acte ? Comment enrayer la menace islamiste ? Peut-on lutter efficacement contre la radicalisation ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Transcript of INONDATIONS : LA CATASTROPHE ÉTAIT-ELLE ÉVITABLE ? 10-10-2020

C DANS L'AIR DU 10 OCTOBRE : INONDATIONS DANS LES ALPES-MARITIMES : LE DÉFI DE LA RECONSTRUCTIONCe mercredi, le président Emmanuel Macron s’est rendu dans plusieurs communes des Alpes-Maritimes fortement touchées par la tempête Alex le 3 octobre dernier. Le chef de l’Etat a notamment confirmé l’état de catastrophe naturelle et a apporté tout son soutien aux habitants sinistrés.Une semaine après le passage de la tempête Alex, qui a terrassé l’arrière-pays niçois, le traumatisme est encore bien présent. Falaises effondrées, maisons et routes arrachées, cimetières décimés, ponts engloutis… Le bilan humain et matériel est lourd. Au moins 6 personnes sont mortes, 9 personnes sont toujours portées disparues et 13 autres "supposées disparues", selon les pompiers des Alpes-Maritimes. Et certains lieux sont encore coupés du monde. Lors de son passage dans les vallées sinistrées, le président a d’ailleurs promis que l'État serait au rendez-vous. Il a annoncé une première enveloppe de 100 millions d'euros débloquée par l'État - susceptible d'enfler par la suite -, et qui va s'ajouter aux 50 millions d'euros du « fonds Barnier ». « C'était indispensable qu'il vienne ici pour témoigner de la solidarité nationale », s'est réjoui le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier. Invité au 20h de TF1 et France 2, Emmanuel Macron s’est voulu rassurant en promettant que les « routes, les ponts, les habitations seront reconstruits ».Une urbanisation mal maitrisée. Avec un habitant sur quatre concerné, le risque d’inondation est le plus courant en France. Aujourd’hui, ce risque doit se gérer autrement qu’avec des digues car lorsque les inondations surviennent, les dégâts sont gigantesques. « L’Etat savait ces zones inondables, les mairies aussi », reconnaît André Ipert, l’ancien maire de Breil-sur-Roya, interrogé dans les colonnes du Monde. « Mais chacun se bat pour protéger l’économie locale et l’on a laissé perdurer une certaine ambiguïté. Cette fois, il y a eu des morts et l’on ne pourra plus vivre comme avant ». Comment reconstruire et dans quelles conditions ? Le chantier s’annonce colossal dans ces zones très touristiques. Ce vendredi, le département des Alpes-Maritimes a voté un emprunt de 200 millions d'euros pour reconstruire les vallées ravagées et débloqué une aide immédiate d’un montant de 17 millions d’euros. La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a elle promis 50 millions d’euros d’aides. Les assureurs eux aussi sont fortement sollicités, certains habitants ont tout perdu.Comment prévenir ce type de phénomènes à l’avenir ? Plébiscitée par les associations écologistes, la « renaturation » des cours d’eau a pour objectif de remettre les cours d’eau dans leurs lits d’origine après avoir été dévié par l’Homme. Cette technique limiterait les risques d’inondation en cas de crue.Comment va se passer la reconstruction dans ces zones sinistrées ? Ces phénomènes climatiques sont-ils prévisibles ? Quelles sont les techniques naturelles pour éviter ce type de catastrophes à l’avenir ? Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Transcript of ERDOGAN DÉFIE LE MONDE... ET POUTINE 08-10-2020

ERDOGAN DÉFIE LE MONDE... ET POUTINE  08-10-2020InvitésPascal BONIFACEDirecteur de l’Institut de Relations Internationales et StratégiquesAgnès LEVALLOISMaitre de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique – Consultante spécialiste du Moyen-OrientDorothée SCHMIDChercheuse à l’Institut Français des Relations Internationales - Auteure de « La Turquie en 100 questions »Guillaume PERRIERGrand reporter, spécialiste de la TurquieAuteur de « Dans la tête de Recep Tayyip Erdogan » Imprévisible sur la scène internationale, le président turc Recep Tayyip Erdogan défie mois après mois un peu plus ses alliés de l’OTAN mais aussi le Kremlin. Ainsi les tensions en mer Méditerranée orientale entre l’Union européenne et la Turquie n’ont pas eu le temps de retomber qu’Ankara s’est projeté sur un autre terrain militaire, cette fois-ci dans le sud du Caucase, "zone d’influence" traditionnelle de la Russie.Le réveil brutal le 27 septembre dernier du conflit opposant depuis 1988 l’Arménie à l’Azerbaïdjan pour le contrôle du Haut-Karabakh a en effet été l’occasion pour le pouvoir turc de se positionner une fois de plus, contre l’éternel ennemi arménien, aux côtés du "petit frère" azéri. "La Turquie continuera à être du côté de son frère et ami l’Azerbaïdjan avec tous ses moyens et son cœur", a ainsi déclaré le Président Erdogan fin septembre, assurant que la paix reviendrait dans la région une fois que l’Arménie "évacuerait les terres azerbaïdjanaises qu’elle occupe".Depuis, les combats déclenchés par l’Azerbaïdjan s’intensifient. Stepanakert, la "capitale" du Haut-Karabakh, enclave à majorité arménienne en territoire azéri, est chaque jour bombardée par les forces de Bakou. Et l’implication d’Ankara, dans cette nouvelle escalade militaire, est plus importante que par le passé. Les armées turque et azérie ont mené de vastes manœuvres militaires conjointes en août, et des sources citées par plusieurs médias dont The Guardian et Reuters, mentionnent le recrutement et l’envoi sur le front karabatsi de miliciens syriens.Lundi, les chefs de la diplomatie américaine, russe et française, représentant les pays coprésidents du Groupe de Minsk censé faciliter la résolution du conflit, ont condamné "avec la plus grande fermeté l’escalade de violence inédite et dangereuse survenue dans et en dehors de la zone de conflit du Haut-Karabakh". L’Union européenne a dit craindre une "internationalisation du conflit". De son côté, la Russie, arbitre depuis vingt-six ans du différend territorial entre ces deux ex-Républiques soviétiques, a appelé à un cessez-le-feu. Une réunion de médiation aura lieu ce jeudi à Genève dans le cadre du Groupe de Minsk. Mais aucune trêve ne semble encore en vue, tant les tensions entre Arméniens et Azerbaïdjanais se sont intensifiées ces derniers jours.Alors que se passe-t-il dans le Haut-Karabakh ? Quels sont les enjeux géopolitiques de ce conflit ? Pourquoi la Turquie s’en mêle-t-elle ? Certains experts soulignent la fuite en avant militariste et nationaliste du Président Erdogan confronté à une désaffection d’une partie de son électorat, une situation épidémique catastrophique en Turquie et une crise économique de plus en plus tendue. Pour éteindre une contestation intérieure, Recep Tayyip Erdogan veut-il jouer sur le registre de la renaissance ottomane ? Irak, Libye, Syrie, méditerranée orientale, Haut-Karabakh… jusqu'où ira-t-il ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Transcript of VEOLIA/ SUEZ : QUI VA PAYER LA FACTURE ? 07-10-2020

VEOLIA/ SUEZ : QUI VA PAYER LA FACTURE ?  07-10-2020Invités    Elie COHEN  Economiste – Directeur de recherche au CNRS   Dominique SEUX  Directeur délégué de la rédaction des Echos  Sophie FAY   Journaliste au service éco de « L’Obs »    Béatrice MATHIEU  Rédactrice en chef adjointe de « L’Express »  Après six semaines de bras de fer, Veolia le numéro 1 français de l’eau et des déchets entre en force au capital du numéro 2, Suez. Une bataille 100 % tricolore, où le premier veut dévorer le second, qui semble bien loin de la trêve, mais où l’Etat et son ministre de l’Economie font déjà figure de grands blessés. Car le camouflet est sévère. Premier actionnaire d’Engie avec 23,6 %, l’Etat n’a pas pu empêcher le géant du gaz de vendre ses parts de Suez à Véolia. Pire lui qui martelait ces dernières semaines vouloir des garanties sociales sur une opération qu’il voulait non pas hostile mais aussi amicale que possible, n’obtient aucune garanti sur le maintien de l’emploi après 2023.Alors que s’est-il passé ? Deux des administrateurs représentant l’Etat au conseil d’administration d’Engie ont voté contre la vente de Suez, le troisième s’est abstenu. Et ils ont été minoritaires. Pour l’économiste Elie Cohen, qui a siégé au conseil d’administration de plusieurs entreprises dans lesquelles l’Etat est actionnaire, "l’Etat a pris une claque et a été bafoué. Engie a décidé de ne pas tenir compte de son actionnaire de référence", ce qui est une "première". Cette décision marque-t-elle la fin d’une époque pour l’Etat actionnaire ? Est-ce le déclin de l’Etat stratège ? Le débat est relancé…"Pensez-vous que quiconque aurait osé faire subir une telle humiliation au général de Gaulle, à Georges Pompidou ou à François Mitterrand ?" a ainsi lancé mardi la députée PS Valérie Rabault. Interpellant Jean Castex lors de la séance de questions au gouvernement, elle a souligné que l’événement n’avait pas de précédent sous la Ve République, avant de mettre le Premier ministre au défi de "faire respecter l’Etat par cette frange du capitalisme qui ne vous respecte plus".La semaine dernière, c’est l’ancien ministre PS du Redressement productif Arnaud Montebourg qui dénonçait dans une lettre ouverte à l’actuel Premier ministre "la fusion forcée Veolia-Suez". Une opération qui mènera selon lui à la "revente et à la dispersion de 75 % des activités de Suez en France" afin de respecter le droit à la concurrence, avec la mise en péril de "4000 emplois" dans le pays et "à moyen terme à une augmentation des tarifs de l'eau". "Nous sommes nombreux à attendre que vous preniez votre courage à deux mains et que vous décidiez de bloquer cette vente", qui "ressemble à une distribution oligarchique d'avantages dans un cercle restreint d'amis privilégiés du pouvoir" assénait l’ex-ministre. La contestation n’est pas moins sévère à droite. Dans une tribune publiée par l’Opinion, une vingtaine de députés LR soutiennent que l’opération n’aurait d’intérêt que pour les "banquiers d’affaires" à qui ces "rapprochements", présentés comme "mirifiques", rapportent des "commissions" mais ont des conséquences très lourdes sur "les territoires, les populations, et le pays". "Chacun comprend bien qu’en fait de "synergies" affichées par Veolia, la réalité est plus brutale et moins élégante : elle a pour nom "fermetures de sites industriels", "chômage", "épuisement des territoires" et hausse des tarifs de l’ "eau".Mais la majorité aussi scrute l’action de Bercy dans ce dossier. Le député LREM Pierre Person a déposé lundi une proposition de loi pour interdire les OPA hostiles pendant la crise sanitaire et a fait part au ministre de l'Economie de son hostilité à une fusion Veolia-Suez, une opération "perdants-perdants", dans un courrier signé par une quarantaine de parlementaires.Enfin le numéro deux de LFI, Adrien Quatennens, et la CFDT Suez ont exigé ce mercredi que "la lumière" soit faite après les révélations de Mediapart sur les conditions dans lesquelles Engie a décidé de vendre ses parts de Suez à Veolia. Selon le site d’information, le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, aurait appelé les deux représentants de la CFDT au conseil d'administration d'Engie pour leur demander de ne pas prendre part au vote qui a donné le feu vert à la vente des actions, malgré l'opposition de deux représentants de l'Etat. "Si les révélations s'avèrent vérifiées, nous avons affaire à un scandale d'Etat", a déclaré le député LFI du Nord qui demande l’ouverture d’une enquête parlementaire.Alors quels sont les enjeux d’un rapprochement entre Suez et Veolia ? Que peut faire l’Etat dans ce dossier ? La naissance d'un champion mondial est-elle souhaitable ? Le prix de l'eau va-t-il augmenter en France ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Transcript of COVID : SERRER LA VIS… JUSQU'OÙ ? 05-10-2020

COVID : SERRER LA VIS… JUSQU'OÙ ?  05-10-2020Invités Christophe BARBIEREditorialiste politique à « L’Express »Dominique COSTAGLIOLAEpidémiologiste - Directrice de recherches à l'Institut Pierre Louis d'Epidémiologie et de Santé PubliqueChristine ROUZIOUXProfesseur de virologie-Membre de l’académie de médecineBrice TEINTURIERDirecteur Général Délégué de l’institut de sondages IPSOParis et sa petite couronne désormais en "zone d'alerte maximale". Face à la progression de l'épidémie, de nouvelles restrictions sont tombées : bars fermés et restaurants soumis à un protocole sanitaire plus strict à partir de mardi 6 octobre. Même s'il doit encore être précisé, ce protocole devrait limiter les convives à six personnes, rendre le paiement à table systématique et éventuellement préconiser de lister les clients pour les recontacter en cas de contamination. Dans une conférence de presse ce lundi, la maire de Paris et le préfet de police ont détaillé les mesures à respecter pendant au moins quinze jours. Les universités comme les centres commerciaux sont limités à 50% de leur capacité d'accueil. Le télétravail est encouragé à nouveau. Les gymnases, clubs de sport et piscines restent fermés (sauf pour les mineurs) tandis que les visites dans les Ehpad sont possibles uniquement sur rendez-vous. "J'interdis explicitement les soirées étudiantes et tout type de rassemblements familiaux dans les établissements recevant du public" a déclaré Didier Lallement. La vente à emporter d'alcool est également prohibée. Anne Hidalgo assure de son côté qu'elle prendra "toutes les mesures pour éviter les licenciements".Notre voisin belge semble prendre un chemin à rebours du nôtre. Malgré l'augmentation des contaminations et des hospitalisations dans le pays, les autorités gouvernementales ont décidé d'assouplir les règles sanitaires. Leur raisonnement ? Mieux vaut des mesures moins contraignantes mais acceptées par tous que des mesures sévères respectées par une minorité. Ainsi, depuis le 1er octobre, les Belges ne sont plus obligés de porter le masque à l'extérieur. Les mariages et fêtes privées peuvent de nouveau être organisés. Est-ce aussi une façon de soulager certains secteurs ?Car les répercussions économiques et financières pèsent très lourdement sur l'avenir. "Depuis le Covid, la dette publique a augmenté de 6500 euros par Français" a alerté Pierre Moscovici dans Le Parisien. Sans pour autant remettre en cause les choix exceptionnels pris par le gouvernement, il invite à prendre la mesure de la situation : la dette française pourrait atteindre 140% du PIB annuel. Le Premier président de la Cour des comptes estime que cela représente un facteur de vulnérabilité pour l'économie et un poids certain pour les prochaines générations...Où en sont les hospitalisations dans la capitale ? Faudrait-il compter davantage sur la responsabilité individuelle pour contrer l'épidémie ? Doit-on s'inquiéter du poids de nos décisions sur le futur dans la situation actuelle ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Transcript of COVID : EN FAIT-ON TROP… OU PAS ASSEZ ? 01-10-2020

COVID : EN FAIT-ON TROP… OU PAS ASSEZ ?  01-10-2020Invités Christine ROUZIOUX Professeur de virologie-Membre de l’académie de médecine Martin BLACHIER Epidémiologiste, spécialiste en santé publique Jean-Paul HAMONMédecin généralistePrésident d’honneur de la Fédération des médecins de France Agnès RICARD-HIBONPrésidente de la Société française de médecine d'urgenceAlors que les indicateurs de l’épidémie de Covid-19 continuent de se dégrader, notamment à Paris, le ministre de la Santé Olivier Véran doit prendre la parole ce jeudi à 18h pour faire un nouveau point sur la situation sanitaire dans le pays. Au cours de la matinée, le Premier ministre, Jean Castex, a lui reçu les maires et présidents de métropole de Paris, Lyon, Lille et Grenoble pour discuter d’éventuelles adaptations des mesures sanitaires. Objectif pour l’exécutif est de montrer qu’il consulte avant de prendre des décisions. Le gouvernement veut éviter à tout prix la levée de bouclier des élus locaux et des professionnels à Marseille.D’autant que ces mesures de restriction sont de plus en plus contestées. Partout en France des gérants de bars, restaurants et salles de sport saisissent la justice contre la fermeture administrative de leurs établissements. Certains obtiennent gain de cause, comme à Rennes, où une requête a été suivie par le tribunal administratif ce jeudi. D’autres essuient des revers, comme à Bordeaux et Nice hier.A Paris, déjà placée en zone d’alerte renforcée, synonyme de fermeture des bars à partir de 22 heures et d’interdiction de certaines activités sportives, les chiffres ne sont pas bons. Dans la capitale, le taux d’incidence dépassait mardi la barre des 250 pour 100 000 habitants et l’Ile-de-France comptait hier soir 384 personnes hospitalisées en soins critiques, soit plus de 32 % du nombre total de patients en réanimation, au-delà du seuil de 30 % obligeant les hôpitaux à organiser des déprogrammations d’intervention.Une situation qui inquiète particulièrement le corps médical. Des médecins pointent le manque de lits en réanimation. En juillet, Olivier Véran avait annoncé qu'au moins 12 000 lits pourraient être mobilisables à l'automne, contre 5000 lors de la “première vague”. Or le compte n’y est pas. Pire, selon certains, l’objectif fixé par le gouvernement ne serait tout simplement pas atteignable et ce à cause d’un manque de personnel. En Guadeloupe 37 militaires du service de santé des armées ont été en voyer pour prêter main-forte aux médecins du CHU de Pointe-à-Pitre.Alors qu’une seconde vague se profile, va-t-on manquer de soignants ? Pourquoi les hôpitaux connaissent-ils des difficultés de recrutement ? Quelle est la situation sanitaire en France ? En fait-on trop… ou pas assez ? Enfin, que sait-on des séquelles de la Covid-19 ?Longtemps après avoir contracté la maladie, de nombreux patients assurent subir des symptômes persistants. Difficultés à respirer, fatigue extrême, perte de l'odorat, douleurs musculaires... Les maux sont multiples et les malades se plaignent d'être ignorés depuis le début de l'épidémie. Mais récemment, le Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé a demandé la reconnaissance de leur maladie et de meilleures études sur leurs séquelles. En France, un millier d’entre eux vont être suivis pendant un an par une grande étude nationale, baptisée “Cocolate”. Pour le docteur Robineau, coordinateur de l’étude, “il ne s’agit pour l’instant que de symptômes persistants. On ne sait pas s’il s’agit de séquelles irréversibles. Cette étude va permettre de comprendre comment les troubles évoluent et s’ils sont amenés à disparaître.”Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Transcript of TRUMP/ BIDEN : LE "FIGHT CLUB" 30-09-2020

TRUMP/ BIDEN : LE "FIGHT CLUB"  30-09-2020InvitésThomas SNEGAROFFHistorien spécialiste des Etats-UnisAuteur de « Putzi »Nicole BACHARANPolitologue spécialiste des Etats-UnisAuteur de « First Ladies »zLaure MANDEVILLEGrand reporter au « Figaro »Auteur de « Qui est vraiment Donald Trump ? »Elsa CONESARédactrice en Chef aux « Echos », ancienne correspondante aux Etats-UnisA cinq semaines de l’élection présidentielle américaine, le candidat républicain, Donald Trump, et son adversaire démocrate, Joe Biden, se sont retrouvés, mardi soir, dans l’Ohio, pour un premier débat avant l’élection du 3 novembre. Mais difficile de qualifier le spectacle auquel des millions de téléspectateurs américains ont assisté car très rapidement le ton est monté entre les deux hommes et le journaliste Chris Wallace, de Fox News, a eu le plus grand mal à arbitrer les échanges, houleux et tendus, entre les deux rivaux.Ainsi pendant une heure trente, Donald Trump, en retard dans les sondages, s’est montré très agressif et n’a cessé d’interrompre Joe Biden, qui lui-même a eu du mal à résister et à ne pas tomber dans l'invective. "Tout le monde sait que c’est un menteur", a lancé l’ancien vice-président de Barack Obama au sujet de son adversaire, le qualifiant de "clown", de "caniche de Poutine", de "pire président" de l’histoire des Etats-Unis et lui demandant après une énième interruption : "Tu veux bien la fermer ?". "Il n’y a rien d’intelligent en vous", a répliqué le milliardaire républicain, accusant son adversaire d’être la marionnette de "la gauche radicale".Mais les moments les plus marquants de cet affrontement chaotique et violent entre les deux candidats septuagénaires n’auront pas été les échanges de noms d’oiseaux et autres attaques personnelles. Ce que l’on retiendra surtout de ce débat c’est l’impossibilité d’aborder les questions de fond et l’avertissement lancé à la fin par Donald Trump sur le scrutin du 3 novembre : "Cela ne va pas bien se terminer".Le président sortant sème depuis quelques semaines le doute sur la validité des votes par correspondance, attendus nombreux en raison de la pandémie de Covid-19, évoquant la probabilité de fraudes qui pourraient fausser les résultats du scrutin. Une crainte démentie au sein même du camp républicain. Mais le chef de l'État est encore revenu sur le sujet hier soir. Il a également à nouveau refusé de s’engager à ne pas revendiquer la victoire et à appeler ses partisans au calme si le résultat n’était pas clairement établi à l’issue du vote ; Joe Biden, lui, s’est engagé à respecter le verdict, quel qu’il soit.Le président sortant a par ailleurs refusé une nouvelle fois de condamner expressément la violence des suprémacistes blancs, lorsqu’il y a été invité avec insistance par le journaliste qui menait le débat – non sans difficulté. Donald Trump s’est limité à demander à un groupe d’extrême droite, les Proud Boys, de se "tenir en retrait", tout en leur enjoignant de se "tenir prêts".Deux autres débats sont prévus d’ici au 3 novembre. Mais au vu du spectacle offert par le premier, plusieurs commentateurs américains se sont interrogés sur l’opportunité de s’arrêter là.Alors que retenir de ce premier débat entre Joe Biden et Donald Trump ? Y a-t-il un gagnant ? Les débats télévisés ont-ils un impact décisif sur les résultats de l’élection ? Dans cette présidentielle, les questions économiques seront-elles décisives ? Quelle est l’avenir de la démocratie américaine ? Qui sont ces "Proud boys" ("fiers garçons", en anglais) dont Donald Trump a fait mention ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Transcript of RELOCALISER LE DEFI FRANCAIS-LAURENCE TUBIANA

Retrouvez l'intégralité des entretiens réalisés pour le documentaire RELOCALISER LE DEFI FRANCAIS Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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CHINE/ ÉTATS-UNIS : LA GUERRE DE LA 5G  23-09-2020Invités Philippe DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute Finance Christine KERDELLANT journaliste économique et directrice de la rédaction de “L'Usine nouvelle” Armelle CHARRIER Editorialiste, Spécialiste des questions de défense à “France 24” Pascal BONIFACE Directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques Alain BAUER En duplexProfesseur de criminologieSi le déploiement de la 5G fait débat en France et dans plusieurs pays d’Europe, la compétition pour l'installation du réseau de cette nouvelle technologie mobile s'intensifie dans le monde. C'est même devenu un enjeu géopolitique majeur entre la Chine et les Etats-Unis. En effet depuis plusieurs mois le gouvernement américain accuse l'équipementier télécoms Huawei, le numéro un mondial du secteur, de vouloir espionner le monde pour le compte de l’État chinois. Si bien qu’à partir du printemps 2019 les administrations américaines et la Silicon Valley ont été contraintes de l’exclure de leurs appels d’offre et Washington fait pression sur ses alliés pour qu'ils se détournent de la technologie chinoise.En 2019, l’Australie a refusé tout composant chinois dans son dispositif 5G. Et c’est le rival finlandais Nokia qui a remporté le contrat du principal opérateur téléphonique australien. En juillet 2020 le gouvernement de Boris Johnson a fait machine arrière et exclu Huawei de son nouveau réseau en raison, là encore, d’un risque pour la sécurité. Quand en France, si le gouvernement ne semble pas vouloir bannir officiellement Huawei du réseau 5G dans l'Hexagone, il a également demandé à l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) de mettre en place des mesures pour protéger "nos intérêts de sécurité nationale".Et cette guerre sino-américaine autour de la 5G est encore montée d’un cran ces dernières semaines. L’administration américaine vient ainsi d’annoncer de nouvelles sanctions contre Huawei, les troisièmes en un an, et de lancer un projet politique plus large baptisé Clean Network qui vise à interdire les entreprises chinoises de toutes les infrastructures critiques des Etats-Unis. De son côté, Pékin - qui dément toutes les accusations américaines - a décidé de contre-attaquer en lançant une "initiative" sur la sécurité des données et d’en faire la promotion auprès de plusieurs pays, comme la Russie ou l'Iran.Alors qu’est-ce que la 5G ? Pourquoi est-elle devenue un enjeu géopolitique majeur entre la Chine et les Etats-Unis ? A quoi va servir la 5G ? Qu'est-ce que cette technologie va changer dans nos vies ? Aujourd'hui en France, nous utilisons la 4G pour nos terminaux mobiles, si tant est, que l'on bénéficie de la couverture - ce qui est loin d'être le cas partout sur l’Hexagone. Celle-ci sert pour les communications, le téléchargement de vidéos ou encore l'utilisation d'application sur son téléphone. La 5G, elle, doit offrir plus de rapidité et une énorme capacité, afin d'absorber un fort trafic de données. Conséquence, elle aura des applications bien plus importantes et variées. Surtout, elle servira aux objets connectés. On la trouvera dans des secteurs comme l'énergie, la chirurgie à distance ou la voiture autonome. Mais aussi dans des installations militaires, les hôpitaux, les ports, les usines, etc . Autant dire que son rôle sera structurant dans l'économie et hautement stratégique. Ce qui pose aussi de nombreuses questions de sécurité. Car à partir du moment où tout est connecté, il suffit de bloquer un rouage pour tout bloquer.Et les Etats peuvent se servir de l’arme cyber : la Chine par exemple est soupçonnée de mener une vaste cyberattaque contre l'Australie, la Russie d’avoir fait de même en 2007 contre l'Estonie. Plus récemment la piste de hackers russes est évoquée après une cyberattaque contre l'hôpital universitaire de Düsseldorf qui a entraîné la mort d’une patiente il y a deux semaines.Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Transcript of HIDALGO, BERTRAND, JADOT… QUI FAIT PEUR À MACRON ? 21-09-2020

HIDALGO, BERTRAND, JADOT…QUI FAIT PEUR À MACRON ? 21-09-2020InvitésRoland CAYROLPolitologue - Directeur du Centre d’études et d’analyses (Cetan)Bruno JEUDYRédacteur en chef du service politique de « Paris Match »Vanessa SCHNEIDERGrand reporter au « Monde »Nathalie MAURETJournaliste politique au bureau parisien du groupe EbraDans une interview accordée au Parisien, samedi 19 septembre, Xavier Bertrand se dit « plus déterminé que jamais » pour la présidentielle de 2022. Sur BFMTV, Marine Le Pen a confirmé à nouveau sa volonté de se présenter à l'élection et dit vouloir rassembler « tous les Français ». Dans une interview au Point, même son de cloche pour la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui se dit prête à prendre « toute sa part » dans la « bataille » pour une « démocratie vivante ». L’élue socialiste déplore « l'émiettement à gauche » et les « querelles d’ego » et prône « une offre sociale-démocrate, écologiste, citoyenne » en 2022. Du côté des écologistes, Yannick Jadot est attendu au tournant alors qu’Éric Piolle, le maire de Grenoble, est aussi dans la compétition. Ce dimanche, le parti EELV a d’ailleurs décidé que la préparation de la campagne pour la prochaine présidentielle de 2022 commencerait après les élections régionales (de mars 2021), contre l'avis de Yannick Jadot. Un Xavier Bertrand dans les starting-blocks. Depuis qu’il a quitté le parti Les Républicains en 2017, l’ancien ministre a fait de sa région des Hauts-de-France un laboratoire. Son pari ? Incarner les territoires sans disparaître du paysage national. Dans son interview au Parisien, ce dernier a écorché Emmanuel Macron qui « n’est pas celui qui réussira à réconcilier les Français, ni celui qui protégera le pays ». Il reproche également au président de ne pas être suffisamment à l’aise sur les fonctions régaliennes. Son attitude d’opposition face au président montre qu’il est déjà bel et bien dans la bataille pour 2022.Pendant ce temps-là, à LREM, la situation se dégrade. Le numéro 2 du parti a décidé de claquer la porte. Dans un entretien au Monde, Pierre Person reproche au parti présidentiel de ne plus produire « d’idées nouvelles », de se replier sur lui-même et espère amener une prise de conscience générale. Il invite « tous ceux qui veulent bâtir les succès de demain à quitter eux aussi leurs fonctions à la tête du parti pour écrire une nouvelle page ». Ce dimanche, dans le cadre de législatives partielles, LREM a été éliminé dès le premier tour dans les six circonscriptions dont le siège était remis en jeu.Pourquoi tant de prétendants évoquent la présidentielle à plus d’un an et demi de l’élection ? Xavier Bertrand a-t-il les moyens de convaincre les Français ? LREM peut-il encore se relever après les dernières déconvenues ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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MASQUE OBLIGATOIRE : LA BONNE SOLUTION ?  28-08-2020InvitésMartin BLACHIER Médecin épidémiologiste, spécialiste de Santé publique Cécile CORNUDETEditorialiste politique aux « Echos »Anne SENEQUIERMédecin, et co-directrice de l'Observatoire pour la santé mondiale de l'IRISHélène ROMANO Psychothérapeute, spécialiste de la prise en charge des traumatismesParis et les Bouches-du-Rhône ne sont plus les seuls départements à être en zone rouge. Le gouvernement a placé hier 19 nouveaux départements en zone rouge, qui correspond à une circulation active du virus - avec plus de 50 cas pour 100.000 habitants - comme l’a déclaré le Premier ministre Jean Castex lors d’une conférence de presse. Parmi les nouveaux départements, on retrouve les sept autres départements d’Ile-de-France, le Var, les Alpes-Maritimes, le Rhône ou encore la Gironde et la Sarthe. Chez les DOM, la Guadeloupe et la Martinique entrent également en zone rouge, alors que Mayotte et la Guyane étaient déjà en urgence sanitaire, soit un stade de vigilance plus élevé. Dans sa conférence de presse, Jean Castex évoque une “recrudescence incontestable de l'épidémie” sur tout le territoire, avec un taux d’incidence désormais à 39 cas positifs pour 100.000 habitants, soit “quatre fois plus qu’il y a un mois”, rappelle le Premier ministre. “L'épidémie regagne du terrain, et c'est maintenant qu'il faut intervenir”, a ajouté le chef du gouvernement. Les chiffres de propagation de l'épidémie en France sont en effet de plus en plus inquiétants, avec notamment une augmentation importante du nombre de personnes avec des symptômes (+74%) par rapport à la semaine dernière. Une hausse des nouvelles hospitalisations et des personnes en réanimations est également constatée. De mercredi soir à jeudi soir, 6.111 nouveaux cas de coronavirus ont été constatés en France, soit le deuxième plus haut total journalier depuis le début de l’épidémie. Pour faire face à cette progression toujours plus rapide du virus, le port du masque obligatoire, même en extérieur, continue de se généraliser. Dès ce vendredi 28 août, le port du masque est désormais imposé dans l’espace public à Paris et dans trois départements de la petite couronne : la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. A Marseille, le port du masque a été rendu obligatoire dans sept arrondissements le 18 août et depuis mercredi, c’est l’ensemble de la ville qui est désormais concernée par cette mesure. Celle-ci s’est accompagnée d’une fermeture obligatoire des bars et des restaurants à partir de 23h dans tout le département des Bouches-du-Rhône, une mesure qui passe très mal auprès des commerçants. L’obligation de porter le masque, dans l’espace public mais aussi dans les entreprises ou les universités s’accompagne inévitablement de la multiplication des réfractaires à ces consignes. La France compte donc elle aussi beaucoup d’anti-masques, sans que ceux-ci ne se soient encore lancés dans des manifestations, comme en Belgique ou en Allemagne. La généralisation du port du masque sera-t-elle suffisante pour éviter à la France d’être à nouveau submergée par une vague épidémique ? Combien de temps les mesures de distanciation sociale, le port du masque et les gestes barrières devront-ils encore être imposés aux Français ? Faut-il décentraliser encore davantage les décisions sanitaires ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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LE CLAN TRUMP Y CROIT ENCORE 25-08-2020Invités François CLEMENCEAU Rédacteur en chef de l’actualité internationale au « Journal du dimanche»Thomas SNéGAROFF  Historien - spécialiste des Etats-UnisAlexandra DE HOOP SCHEFFER Politologue-spécialiste des Etats-Unis et des relations transatlantiques Marie-Cécile NAVES Directrice de recherche à l’IRIS-spécialiste des Etats-UnisAuteure de “Trump, la revanche de l’homme blanc”Philippe CORBé EN DIRECT DE CHARLOTTE, ETATS-UNISCorrespondant aux Etats-Unis de RTLSans surprise, Donald Trump défendra les couleurs républicaines lors de l'élection présidentielle du 3 novembre. C'est officiel depuis hier, lundi 24 août : les représentants du Grand Old Party l'ont désigné comme candidat. Devant les délégués de cette convention républicaine en bonne partie virtuelle, le président sortant s'est fendu d'un discours corrosif et décousu dans lequel il a évoqué la "mort du rêve américain" si Joe Biden est élu tout en vantant son bilan. Des membres de sa famille et des fidèles ont aussi prévu de s'exprimer cette semaine. C'est dans un contexte sérieusement tendu que l'actuel président s'efforce de galvaniser ses électeurs, entre la pandémie et la colère qui éclate au Wisconsin après que la police ait tiré sur un homme noir à sept reprises, de dos, ce dimanche.Joe Biden cavale en tête dans tous les sondages du pays. Le camp démocrate affiche un front uni derrière l'ancien vice-président. "Si vous me confiez la présidence, je ferai appel au meilleur d'entre nous, et non au pire. Je serai l'allié de la lumière, pas des ténèbres" a-t-il ainsi promis. Sa colistière Kamala Harris rassemble un électorat plus à gauche et incarne tout ce que Joe Biden n'est pas : une femme, jeune, noire. Leur propre convention, achevée la semaine dernière et intégralement virtuelle, a aussi été marquée par la charge frontale de Barack Obama contre son successeur. "Donald Trump ne s'est pas élevé au niveau de la fonction car il ne le peut pas. Les conséquences de cet échec sont graves" a-t-il déclaré.Le vote par correspondance, pour éviter de s'exposer au coronavirus, cristallise l'opposition. Les démocrates veulent l'étendre tandis que Donald Trump le fustige. Selon lui, "la seule façon dont ils peuvent nous priver de la victoire est si l'élection est truquée". Non seulement l'actuel président accuse le parti adverse "d'utiliser le covid pour voler l'élection" mais il se dit prêt à contester les résultats. Un tel mode de scrutin par courrier postal pourrait booster la participation des minorités comme des personnes âgées. Sauf que la poste américaine subit une série de mesures économiques : moins d'heures de travail, moins de boîtes aux lettres...L'US Postal service pourra-t-elle livrer le courrier électoral dans les délais ? Donald Trump peut-il bénéficier d'un regain de popularité si l'épidémie faiblit ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Transcript of ESTELLE MOUZIN : L’ADN ACCUSE FOURNIRET 22-08-2020

ESTELLE MOUZIN : L’ADN ACCUSE FOURNIRET 22-08-2020Invités :Michèle FinesJournalisteRéalisatrice de « L’incroyable révélation : Fourniret, la fin du mystère Estelle Mouzin ? »Jean-Luc PloyéExpert psychologue auprès des tribunauxAuteur de « L’Approche du Mal »Vincent GautronneauJournaliste au service police / justice du Parisien - Aujourd’hui en FranceMarie GrimaudAvocate de l’association « innocence en danger »L’affaire Estelle Mouzin, fillette de 9 ans disparue en 2003 en Seine-et-Marne, est donc bel et bien une nouvelle affaire Fourniret. Hier soir, le journal Le Parisien a révélé que des traces partielles de l’ADN d’Estelle Mouzin ont été retrouvées dans une maison située à Ville-sur-Lumes, sur un matelas appartenant à Michel Fourniret. Et son ex-femme Monique Olivier vient d’avouer, depuis la prison dans laquelle elle est incarcérée, que Michel Fourniret avait enlevé la jeune fille de 9 ans puis l'aurait transportée jusqu'au domicile de sa sœur à Ville-sur-Lumes, où il l'aurait violée et étranglée.L’implication de Michel Fourniret dans l’affaire Mouzin était plus qu’envisagée depuis ses aveux, même s’ils étaient imprécis et peu détaillés. Le père de la fillette disparue avait alors déclaré n’avoir “aucune confiance en Michel Fourniret”. “Je ne sais pas s'il dit la vérité ou occupe juste le terrain (...) mais j'ai confiance en la juge et les enquêteurs pour aboutir à la vérité” avait ajouté Eric Mouzin. Estelle Mouzin, qui avait disparu il y a dix-sept ans sur le trajet entre son école et sa maison, serait donc une nouvelle victime de Michel Fourniret. Le tueur en série a déjà été condamnés à la prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine, pour 7 meurtres en France et en Belgique. Le couple qu’il forme avec Monique Olivier est un véritable pacte meurtrier, qui a fait passer Michel Fourniret de prédateur sexuel à tueurs en série. L’histoire d’Estelle Mouzin, dont le visage avait été placardé partout après sa disparition, peut être mise en parallèle avec une autre affaire d’enlèvement : celle de la petite Maddie. Cette britannique âgée d’à peine 3 ans, avait disparu au Portugal alors qu’elle était en vacances avec ses parents. L’enquête s’est récemment accélérée et la piste d’un criminel et pédophile allemand, qui était sur les lieux à la même période, est privilégiée. Cependant, comme pour Estelle Mouzin, son corps n’a pas été retrouvé.Le mystère va-t-il être enfin complètement levé sur la disparition d’Estelle Mouzin ? Comment le couple formé par Michel Fourniret et Monique Olivier a pu sillonner la France et la Belgique pour perpétrer toutes ces atrocités ? L’affaire de la disparition de la petite Maddie va-t-elle être aussi résolue ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Description of C dans l'air

Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.Retrouvez C dans l’air en replay sur france.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.